Le lac et ses illusions

Une brume épaisse et fluide se dessinait dans les parages, un homme près de la crête du lac était a genoux. Le visage rivé vers le bas, il regardait l'eau cristalline si belle et si transparente. Ses bras était rabattu de chaque côté de son corps, un vent froid venait relever l'un des bandages qui protégeait le visage de l'homme. Il ne souriait pas, une mine sombre et un teint pâle apparaissait sous un des yeux pétrifiants. C'était Zabuza l'homme recherché en Kiri. .L'une de ses mains musclés et cicatrisés balaya l'eau d'un geste difforme en parallèle. La mort d'Haku l'avait gravement marqué, il recherchait des réponses. Haku ne méritait pas les enfers, Zabuza oui, mais la vie lui offrait de vivre une autre fois.

-Oh, quel erreur de ma part de t’avoir traité ainsi… Une arme

En ce moment décisif Zabuza était si vulnérable que n’importe qui pourrait le tuer même avec le plus grand vacarme. Les vertèbres de son dos se contractèrent, puis il leva un pied laissant son genou par terre. Il devait faire sa promesse, universelle et capitale.

-Je ne chercherai pas à te venger Haku, je ne suis pas une arme sans sentiment, mais je reprendrai Kiri, comme tu l’a toujours voulu…

Un autre vent balayait les herbes touffues et denses, Zabuza pût entendre quelqu’un arrivé, mais il était trop faible pour se battre, on dirait que son cœur l’ait puisé de toute énergie. Les mots prononcés fragmenté son cœur de pierre

Tifa avait entendue parler d'un lac d'une grande beauté, ou l'eau coulait à foison et était cristalline à souhait. Elle décida par cette belle journée de s'y perdre. La jeune fille gambadait contente de sortir. Arrivée sur les lieux elle n'en crut pas ses yeux tellement l'endroit était paradisiaque. La description qu'on lui avait faite était bien loin de la réalité. Tout était un enchantement et ravissement pour le regard. L'eau si bleu et si claire, dans laquelle on pouvait allègrement se noyer. Cette brume aurait pu en dégoûter plus d’un mais pas Tifa. Elle trouva que cela donnait un charme féérique à l’endroit.

La jeune fille souleva un peu sa robe jusqu’au genou et décida de faire trempette. Des libellules s’approchèrent d’elle et virevoltèrent tout autour de la jeune fille. Tifa avança de plus en plus et lâchant le pan de sa robe blanche, elle tenta de caresser les volatiles. Elle souriait avec joie, heureuse de trouver un peu de liberté. Puis sans savoir pourquoi, elle se mit à rire gaiement. Son rire était aussi pur que le cristal, jeune, belle avec un charme insolent. Elle se souvint de ses jours heureux ou elle courait ainsi avec ses frères. Ses jours bénits ou rien n’aurait pu arriver du moins c’est ainsi que Tifa le pensait. Mais le destin fut jaloux de se bonheur et le lui enleva.

Mais TIfa a plus d’une corde à son arc, elle retrouvera celui qu’elle cherche. Mais pour l’heure, cette activité lui plaisait bien plus et Tifa laissa le bonheur l’envahir. Le vent s’engouffra dans ses magnifiques cheveux auburn et la jeune kunoishi laissa la bise caresser ses joues roses. Elle ferma les yeux et leva la tête en souriant. Une libellule vint chatouiller ses lèvres rouges et donna l’impression à qui regardant la scène, qu’un baiser fut échangé entre l’animal et l’humaine. Sur le moment elle ne vit pas cet homme apparut on ne sait d'ou.

Le brouillard commença à se dissiper lorsque Zabuza se calma. Il prit de grandes inspirations pour revenir en un état stable. Il s’accroupit sur une roche géante. Retira son veston bleu qu’il jeta sur le rebord, après tout cela, il avait besoin de se remettre les idées en place, il laissa de côté son arme ultime. Puis entama un plongeon tête première, l’eau était fraîche plus Zabuza s’enfonçait plus les anémones brillait de leurs couleurs vives. Lorsqu’il se stabilisa pour remonter, il cru voir des pieds. Un paysan ?

Non, cela était des jambes bien musclé et bien élégant. Il ne pouvait s’agir que d’une femme. Il nagea jusqu’aux bas-fonds puis immergea de l’eau près de la jeune femme, à peu près un pas d’écart, son torse bombé lui accotait l’épaule Zabuza, n’avait pas de bandage, ce qui permettait de contempler son visage. Il recula d’un autre pas comme si une attraction le poussait a effectuer le geste, il plissa un sourcil suspicieux, le bandeau de la femme représentait Kiri, il espérait qu’elle ne représente pas les oï-nins. En tant que tueur a gages Zabuza ne savait pas si elle allait le reconnaître, il pourrait la noyer, mais il ne bougea attendant les suite des évènements avec une respiration rauque.